6 décembre 2003
C'est bizarre, plus j'y repense, et plus tout se fait floue dans ma tête sur ce qu'il s'est passé ce jour là... C'était un week-end comme les autres, n avait un spectacle le soir, un petit truc organisé à l'occassion du téléthon. Mes parents étant coordinateurs des manifestations se passant dans mon département à l'époque, n'étaient pas là de tout le week-end.
J'ai passé l'après-midi chez ma meilleure amie, qui habite juste à côté de chez moi, pour nous préparez. Petit coup de fil à mon frère pour lui demander si il pouvait nous aener à la salle. Répondeur. Quand j'y pense maintenant, je me demande si il n'avait pas déjà eu son accident...
30 minutes plus tard, visites de V la mère de N la copine de mon frère (qui est aussi une danseuse), toute paniquée... "Ton frère a eu un accident, mais t'inquiètes pas, c'est rien, il est à l'hôpital, N est avec lui..."
Je ne suis pas d'une nature inquiète (à l'origine) et connaissant V je savais qu'elle est du genre à paniquer un peu vite. Donc je ne me fais pas plus de souci que ça, si elle me dit que ça va, ça va. On arrive à la salle, et là déjà je sens une tension, mais j'y fais pas attention.
A un moment, je vois V arrivée, elle va voi ma prof de danse et d'autres personnes. Je me rapproche pour savoir où ça en été. Je capte 2/3 mots dont "décédé" mais je ne fais pas tout de suite le rapprochement. "V qu'est-ce qui se passe ? Comment vas mon frère ?" Elle évite ma question, dit qu'elle doit y retourner et part avant même que je n'ai le temps de le remarquer...
Les minutes passent, une heure même, puis ma prof de danse arrive et dit à ma soeur (parce que ma soeur aussi fait de la danse !) et à moi que mon oncle, qui habite juste à quelques mètres de la salle, va venir nous cherche rpour qu'on aille chez lui. J'aurais voulu protester, dire que je voulais rester pour danser, mais rien n'est sorti. Mon oncle arrive et on s'en va. On arrive chez lui, on mange, on passe le temps dans la chambre de ma cousine, toutes les trois quand mes parents arrivent...
"Il est arrivé un grand malheur" Et moi je ris, je ris parce que mon père est du genre à faire beaucoup de farces, qu'il est très pince-sans-rire et que je n'y croiyais pas.... Qu'est-ce que je m'en veux d'avoir rit... Puis j'ai compris, mais rien, pas de larmes, pas de souffrance, juste une compréhension que je ne verrais plus mon frère... On a passé la nuit chez mon oncle avant de retourner chez moi...
J'ai passé l'après-midi chez ma meilleure amie, qui habite juste à côté de chez moi, pour nous préparez. Petit coup de fil à mon frère pour lui demander si il pouvait nous aener à la salle. Répondeur. Quand j'y pense maintenant, je me demande si il n'avait pas déjà eu son accident...
30 minutes plus tard, visites de V la mère de N la copine de mon frère (qui est aussi une danseuse), toute paniquée... "Ton frère a eu un accident, mais t'inquiètes pas, c'est rien, il est à l'hôpital, N est avec lui..."
Je ne suis pas d'une nature inquiète (à l'origine) et connaissant V je savais qu'elle est du genre à paniquer un peu vite. Donc je ne me fais pas plus de souci que ça, si elle me dit que ça va, ça va. On arrive à la salle, et là déjà je sens une tension, mais j'y fais pas attention.
A un moment, je vois V arrivée, elle va voi ma prof de danse et d'autres personnes. Je me rapproche pour savoir où ça en été. Je capte 2/3 mots dont "décédé" mais je ne fais pas tout de suite le rapprochement. "V qu'est-ce qui se passe ? Comment vas mon frère ?" Elle évite ma question, dit qu'elle doit y retourner et part avant même que je n'ai le temps de le remarquer...
Les minutes passent, une heure même, puis ma prof de danse arrive et dit à ma soeur (parce que ma soeur aussi fait de la danse !) et à moi que mon oncle, qui habite juste à quelques mètres de la salle, va venir nous cherche rpour qu'on aille chez lui. J'aurais voulu protester, dire que je voulais rester pour danser, mais rien n'est sorti. Mon oncle arrive et on s'en va. On arrive chez lui, on mange, on passe le temps dans la chambre de ma cousine, toutes les trois quand mes parents arrivent...
"Il est arrivé un grand malheur" Et moi je ris, je ris parce que mon père est du genre à faire beaucoup de farces, qu'il est très pince-sans-rire et que je n'y croiyais pas.... Qu'est-ce que je m'en veux d'avoir rit... Puis j'ai compris, mais rien, pas de larmes, pas de souffrance, juste une compréhension que je ne verrais plus mon frère... On a passé la nuit chez mon oncle avant de retourner chez moi...