Rien ne change... Et j'en souffre...
En ce moment, ce n'est pas ce qu'on peut appeler la grande forme. Y'a tout qui cloche de nouveau, et de nouveau je ressens l'envie d'avoir recours à ma lame pour aller mieux, c'est vraiment trop con ! Je m'énerve de penser à ça alors que je sais très bien que ce n'est pas ça qui m'a fait avancer ou qui m'aaider mais plutôt que ça m'a encore plus enfoncé, alors pourquoi est-ce que j'en ressens encore l'envie, voire le besoin ?!!
Je crois que quand on me disait qu'on avait l'impression que je me complaisais dans ma souffrance, ce n'étaient pas tout à fait faux. Quand je suis bien, je me sens perdue, mais j'aime me sentir bien, j'ai envie d'être heureuse, pas de rester toute ma vie avec cette putain de dépression en moi. Pourtant je fais des eforts pour m'en sortir, mais chaque fois y'a un truc qui me rapelle que j'ai été mal, ou que je ne pourrais pas être heureuse totalement...
Déjà, juste mes cicatrices. Le seul endroit où j'ose me mettre en maillot de bain c'est chez ma meilleure amie. On fait les cons toutes les deux, et ça ne me gêne pas qu'elle voit mes cicatrices. Même si avec le soleil elle réapparaisse encore plus que ces derniers mois. Chez moi, je ne peux pas me baigner, sachant que mes parents, mon frère et ma soeur sont là, c'est impossible. Je ne veux pas qu'ils le voient... Quand je pense que j'ai en tête de m'en refaire....
Mais de toute façon, en ce moment, c'est la misère ! Mes parents m'ont bien anarquée et sont redevenus comme avant ma TS, si ce n'est pas pire ! Génial ! Je vous explique : j'étais censée me mettre en appart après ma sortie de l'hôpital y'a un peu plus de 4 mois, j'en avais trouvé un pas mal et pas trop cher. Mes parents m'ont dit qu'ils en avaient trouvé un au même prix mais plus grands et qu'il serait au mois de juin. Alors j'ai accepté d'attendre et je suis rentré chez moi (depuis ma ts, je vivais chez mon cousin). Voilà, le mois de juin est fini et mes parents m'ont clairement dit qu'ils n'acceptaient pas que je parte parce que je ne gagne pas ma vie et que je ne m'en sortirais pas. En clair, "maintenant que t'es revenue à la maison, tu pars plus !" Sympa hein ?!
Oh mais c'est pas tout. Ils n'acceptent pas que je sois de nouveau souvent avec ma mailleure amie. On s'était un peu éloignées ces derniers temps, et en ce moment et on est tout le temps ensemble. Donc j'ai le droit à des crises de jamousie et limite ils me tirent la gueule quand je sors. Du coup hier soir au lieu d'aller avec elle et d'autres collègues, ben je suis restés chez moi. Parce que je m'en prend plein la gueule !!!
Enfin voilà qoi, ça n'a pas changé mes relations avec mes parents, ils n'ont toujours pas compris que pour moi c'était vital de sortir du foyer familiale, que j'avais besoin de vivre ma vie pour ne plus me sentir coupable d'être vivante, que je ne peux pas rester dans cette maison qui reste en deuil depuis 2 ans et demi, que j'ai besoin d'aller prendre l'air...
Je crois que quand on me disait qu'on avait l'impression que je me complaisais dans ma souffrance, ce n'étaient pas tout à fait faux. Quand je suis bien, je me sens perdue, mais j'aime me sentir bien, j'ai envie d'être heureuse, pas de rester toute ma vie avec cette putain de dépression en moi. Pourtant je fais des eforts pour m'en sortir, mais chaque fois y'a un truc qui me rapelle que j'ai été mal, ou que je ne pourrais pas être heureuse totalement...
Déjà, juste mes cicatrices. Le seul endroit où j'ose me mettre en maillot de bain c'est chez ma meilleure amie. On fait les cons toutes les deux, et ça ne me gêne pas qu'elle voit mes cicatrices. Même si avec le soleil elle réapparaisse encore plus que ces derniers mois. Chez moi, je ne peux pas me baigner, sachant que mes parents, mon frère et ma soeur sont là, c'est impossible. Je ne veux pas qu'ils le voient... Quand je pense que j'ai en tête de m'en refaire....
Mais de toute façon, en ce moment, c'est la misère ! Mes parents m'ont bien anarquée et sont redevenus comme avant ma TS, si ce n'est pas pire ! Génial ! Je vous explique : j'étais censée me mettre en appart après ma sortie de l'hôpital y'a un peu plus de 4 mois, j'en avais trouvé un pas mal et pas trop cher. Mes parents m'ont dit qu'ils en avaient trouvé un au même prix mais plus grands et qu'il serait au mois de juin. Alors j'ai accepté d'attendre et je suis rentré chez moi (depuis ma ts, je vivais chez mon cousin). Voilà, le mois de juin est fini et mes parents m'ont clairement dit qu'ils n'acceptaient pas que je parte parce que je ne gagne pas ma vie et que je ne m'en sortirais pas. En clair, "maintenant que t'es revenue à la maison, tu pars plus !" Sympa hein ?!
Oh mais c'est pas tout. Ils n'acceptent pas que je sois de nouveau souvent avec ma mailleure amie. On s'était un peu éloignées ces derniers temps, et en ce moment et on est tout le temps ensemble. Donc j'ai le droit à des crises de jamousie et limite ils me tirent la gueule quand je sors. Du coup hier soir au lieu d'aller avec elle et d'autres collègues, ben je suis restés chez moi. Parce que je m'en prend plein la gueule !!!
Enfin voilà qoi, ça n'a pas changé mes relations avec mes parents, ils n'ont toujours pas compris que pour moi c'était vital de sortir du foyer familiale, que j'avais besoin de vivre ma vie pour ne plus me sentir coupable d'être vivante, que je ne peux pas rester dans cette maison qui reste en deuil depuis 2 ans et demi, que j'ai besoin d'aller prendre l'air...